Maladroit, et alors ?
par helene34
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Définition
La dyspraxie est une maladie peu connue, qui concernerait pourtant 3 % à 6 % des enfants. Mais les signes sont souvent banalisés, mis sur le compte d’un manque d’intérêt ou d’un handicap intellectuel.
Un enfant dyspraxique a des difficultés pour planifier ses mouvements lorsqu’il veut les faire volontairement, et il ne parvient pas non plus à les refaire de manière automatique, à l’inverse des autres enfants.
La dyspraxie est différente de la dyslexie.
Dans le cas de la dyspraxie, les difficultés sont différentes : les gestes sont lents, maladroits et réalisés de manière plus ou moins adaptée d’une fois sur l’autre. L’enfant ne parvient pas à gérer le temps, ni l’espace qui l’entoure. Il ne sait pas coordonner ses gestes.
Ainsi, il n’aime généralement pas faire des puzzles ou jouer aux Legos, car il n’y arrive pas. Il ne sait pas couper sa viande et il doit être aidé pour s’habiller. Il casse ou laisse tomber tout ce qu’il touche.
Il a aussi beaucoup de retard en dessin : c’est ce que l’on appelle la "dysgraphie". Souvent, à 2 ans, il n’arrive pas à faire un rond, ni un triangle à 5 ans, ce qui est l’âge normal pour réussir ce genre d’exercices. L’écriture est ensuite difficilement acquise.
Tous ces retards s’expliquent par l’impossibilité de coordonner différents facteurs qui servent à réaliser des gestes pourtant évidents. Il faut, en effet, contrôler sa posture, sa force et la direction de ses mouvements. Il faut aussi moduler les contractions des différents muscles et gérer à la fois le temps et l’espace. Ce que les enfants dyspraxiques ne parviennent pas à faire.
Explication
Il existe plusieurs formes de dyspraxie. Chaque maladie est propre à un enfant, dans sa gravité et ses répercussions sur le quotidien.
Il existe une dyspraxie de la parole, de la vision et de l’espace ou une dyspraxie manuelle, lorsque l’enfant est maladroit dans ses gestes, etc.
Les causes
La dyspraxie survient dans deux grands cas : soit en cas d’anomalies au niveau du cerveau, soit chez des enfants en bonne santé.
Dans le premier cas, les prématurés sont plus souvent concernés, comme en cas de traumatismes crâniens ou d’infirmité motrice chronique. Dans ce dernier cas, la maladie se développe lors de la grossesse : les zones qui commandent le mouvement dans le cerveau ne se développent pas normalement. Ces enfants souffrent alors de paralysie, de retard mental, en plus de dyspraxie.
Dans l’autre cas, les enfants n’ont pas de maladie. Seules certaines zones fonctionnent anormalement. Et comme elles sont impliquées dans l’apprentissage, certains gestes sont impossibles à acquérir.
Diagnostic et prise en charge
Le diagnostic doit être réalisé tôt par un neurologue ou un neuropsychologue, afin de ne pas pénaliser l’enfant en mettant ses difficultés sur le compte de l’immaturité ou d’un retard mental.
La prise en charge sera adaptée au type de dyspraxie. Par exemple : Un suivi par un ophtalmologue et un orthoptiste permet de rééduquer les yeux lorsque necessaire. Une rééducation plus globale est parfois nécessaire, une prise en charge particulière our les problèmes d’écriture, psychomotricite, ergothérapie, graphothérapie peuvent être des solutions pour aider l’enfant à surmonter cette difficulté.
Chaque cas est différent, ce n’est qu’avec l’aide de spécialistes qeu vous pourrez trouver la bonne solution pour votre enfant.
Source : d’après le dossier réalisé par france 5 et notre expérience au sein de l’association.
DYSLEXIE et TROUBLES DES APPRENTISSAGES textes de loi et ... www.lepontet.ien.84.ac-aix-marseill...... 14 déc. 2005 - (actions renforcées par la loi du 11 février 2005). • Aménagements appropriés pour les élèves. « précoces » ou manifestant des aptitudes.
fr Et si il y a d’autres difficultés ? Les autres difficultés, c’est quoi ?? ?